Le Don Quijote des histoires n'a fondamentalement pas changé. Les hommes ne changent pas si facilement, surtout lorsqu'ils sont animés de convictions de fer. Mais lorsque tous vos rêves sont à chaque fois brisés de la manière brute, lorsque vos idéaux sont confrontés à une réalité cruelle et démontés un à un, que se passe-t-il? La désillusion. A la fin de son périple, le Don Quijote se résigne et se contente d'aspirer à une vie de berger dans un village miteux. Mais que se passe-t-il ensuite lorsque le monde bascule et que vous vous retrouvez dans un monde étranger, où les rêves n'ont plus de place, où les romans de chevalerie ne sont qu'un lointain sujet de plaisanterie? C'est la question qu'on se pose lorsqu'on observe la situation de Don Quijote dans ce nouvel  univers.

Il est devenu lunatique, parfois blasé, parfois complètement toqué, le tout agrémenté de phases de dépression et de paranoïa. Son esprit est partagé entre sa désillusion des rêves chevaleresque et son désir de redonner à ce monde désabusé des rêves et des espoirs. C'est pour cela que bien que la plupart du temps il ait l'air d'un homme au regard vide et à l'expression blasée, ses fréquents accès folie prouvent qu'une part de lui n'a toujours pas abandonné les rêves naïfs.

Mais il y a surtout un point qui le rend difficilement fréquentable. Il a la fâcheuse tendance à voir du danger partout autour de lui au moindre élément suspect. Il est du genre paranoïaque, ce qu'on pourrait qualifier d'une forme passive de ses crises de folie.

Il aime les personnes qui ont des convictions fortes, même si insensées, et au contraire, il voit les gens sans rêves comme des ennemis. Mais bien que sa vision des choses peut sembler parfois simple et bilatérale, cela peut être surprenant de constater qu'il peut parler en vrai sage parfois et sortir des phrases très éclairées.

En bref, un type un peu étrange,  avec qui il faut savoir être diplomate pour tenir une discussion "courtoise".

• Son visage assez "spécial": sa longue moustache, sa barbiche mal tressée, ses cheveux qui partent un peu n'importe comment, ses cernes imposantes sous les yeux, son long nez et son regard louche le feraient facilement passer pour un fou sans même qu'il n'ait besoin d'être pris par une crise.

• Il a une silhouette fine et allongée, cela du à sa grande taille et à sa carrure, plutôt maigre. Le Slenderman n'a qu'a bien se tenir.

• Sa boutique vent des jouets de tout genre, mais ils ont l'air vieillots, tout comme la boutique d'ailleurs, plutôt sale et sombre. Le tout tenu par un seul homme, des plus instables, voilà bien un lieu triste pour un endroit sensé vendre de la joie et du bonheur.

• Il supportait le Crooked Man, dans ses intentions du moins. Il était persuadé que ce dernier désirait réellement le bien de Fabletown, et que sa chute est due à de mauvaises fréquentations. Il ne voit pas vraiment d'un bon œil le shérif Bigby et les intendants de Woodlands, qui, selon lui, brisent les rêves des Fables.