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face his nightmare ft Little Nemo
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Le soleil c'était lui-même couché depuis des heures après sa journée de dur labeur. Les lumières diffuses, au cachet si faux des lampadaires, filtraient à travers les défauts des lourds stores qu'il avait peiné à refermer, dans un long grincement retentissant à travers toute la rue, par manque d'utilisation quotidienne sans doute. Il est clair qu'il ne se coupait ainsi du décor extérieur que rarement. Les soirs ou il procrastinait directement chez lui, plutôt que dans un bar ou une de ses errances nocturnes, il aimait pouvoir épier le bout de ville qu'il avait comme voisine. Mais voilà maintenant une heure qu'il avait clos l'endroit aussi hermétiquement que possible. Dans un rituel aussi coordonné que le pouvait son esprit féerique, il se préparait à une chose si banale pour le commun, mais si redouté par lui et bien d'autre Fables encore. Dormir !

Le monde des rêves l'avait quitté il y a fort longtemps déjà il faut dire. Sa nature, son histoire, avait accueillit bien plus facilement les cauchemars au sein de son pauvre petit être torturé que le bonheur des nuits paisibles. Mais depuis l'exode, il retenait le sommeil loin de lui. Ces derniers temps, il pouvait même tenir plusieurs semaines en se reposant uniquement dans de cycles très courts, du genre à ne pas laisser le temps à son subconscient d'ouvrir les porte de son imaginaire. Mais c'était une technique qui avait ses limites évidement. Et quand le corps finissait par réclamer son repos bien mérité, il ne pouvait que le lui accorder de mauvaise grâce. Dans cet instant de faiblesse, il se coupait ainsi au mieux du monde. Comme pour se cacher, se prostrer dans son coin et subir l'inévitable. Après une infusion, il soupir devant son large lit défait, les coussins défoncés. La dernière fois qu'il s'y était allongé, c'était en compagnie d'une fille du Neuf de Pique. En s'y allongeant, il avant l'impression d'en sentir encore le parfum. Une folle idée mais qui avait le don de lui donnait un peu d'espoir. Peut-être que cela le protégera des mauvais rêves cette fois.
Quand on veut dormir, il y a toujours mille et une chose qui nous vient à l'esprit. Les tracas du quotidien qui décident que c'est un bon moment pour nous revenir en pleine tête. Mais quand on veut au contraire lutter, il vient lui-même nous assommer durement et sans prévention... Au beau milieu de la nuit, dans le noir d'un appartement en désordre, une silhouette s'agite déjà légèrement sous ses draps. Des soubresauts qui n'augurait rien de bon pour son repos...


La salle de bal était si vaste qu'elle semblait continuer au delà de l'horizon. Les murs mélangeaient la pierre à le tronc d'arbres imposants, dont les branches se joignaient au dessus des convives pour former un plafond au dimensions de cathédrales. Tout Fabletown était réunie. Enfin, ceux dont Bastian connaissait le visage. Et pour quelqu'un qui vivait dans son coin, il connaissait plutôt bien bien qui était ses « voisins ». Un peu comme un de ces petits vieux qui suivait les potins du quartiers assidûment, dissimulé derrière ses rideaux à motifs défraîchis. Pour le reste, il brodait de ce qu'il en connaissait, avec des visages plus que banales, sûrement porté par d'autres personne qu'il a pu croiser dans la rue par le passé. D'autres revêtait plus leur forme naturelle, ou du moins l'idée qu'il s'en faisait à travers leur récits respectifs. Son esprit les avait tous présenté sous leurs plus beaux atours pour l'occasion. Même le plus vilain des ogres était affublé d'un magnifique costume trois pièces. Et parmi cette foule, il y en avait même qui se démarqué clairement, son esprit plaçant presque un projecteur sur eux. Telle La Corriveau, aussi sombre que la nuit dans une robe fait de plumes de corbeau. Tenant son verre de vin aussi rouge que le sang, alors qu'une foule de jeunes hommes se prosternaient à ses pieds dans l’indifférence générale. Dame Kumiho était à l'opposé, sur un trône d'ivoire, ouvragé de centaines de figurines pleines de voluptés et de lubricités, entourée d'une garde d'êtres massifs dont le visage n'était que des ombres aux yeux éclatants, dissuadant à coups d’épaules quiconque s'en approchait. Même le Roi Cole passait dans les rangs, juché sur des patins à roulette, virevoltant au milieu des invités, un panier d'osier dans les mains, récoltant l'aumône avec aisance. Ils étaient tous là, présent, presque heureux à en croire certains rires. Ils avaient leur place ici, ils l'avaient d'ailleurs même déjà dans les Royaumes. Bons ou mauvais, ils possédaient tous ce terrifiant pouvoir qu'était la certitude.

Parmi la foule, se cachant sous les tables, courant entre les jambes, évitant tant bien que mal les bousculade, une ombre filait, effrayée, perdue. Un petit démon aux ailes de chauves souris, au cornes de bouc recourbé, aux yeux rouges et lèvres noirs, la peau aussi blanche que de la cire. Avec sa taille d'enfant, on ne lui prêtait que peu d'attention, et quand des visages finissaient par se baisser vers lui, c'était avec une expression de dégoût et un coup de pieds à peine feint qu'on le repoussait. Il ne savait ou se réfugier, vers qui se tourner, demander de l'aide, car parmi eux, il semblait être le seul à noter le danger. Une vague parcourait les murs, le parquet au sol, jusqu'au plafond. Comme une créature nageait à travers la matière, elle sillonnait les lieux à la recherche d'un proie. Il devait les avertir, il devait les protéger. Mais ils ne voulaient pas de lui. Pire, il sentait le souffle du grand loup, chevauché par la princesse en armure, le Sherif Bigby et Snow White, parmi les rares personnes de Fabletown à qui il avait eu à faire plus régulièrement, et dont il savait en cet instant, qu'ils étaient là pour le bannir. Comme n'importe ou, ils ne voulaient plus de lui. Aurait-il droit au puits des sorcières ? Ou bien allait-il le renvoyer à travers un portail vers les Royaumes, vers l'horreur et l'ennemi ? Il ne voulait pas le savoir. Il voulait vivre. Mais il ne savait pas si il devait simplement fuir, ou trouver un moyen de les prévenir du danger. Caché sous une table de victuailles sur laquelle une foule de monstres en costard se goinfrait abondement, il cherchait un courage enfoui très profondément en lui, et dont il doutait même de l’existence....
Mer 18 Mar - 23:48
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face his nightmare

Bastian Phegor | Little Nemo



Encore une nuit mouvementée pour le prince des rêves commençait ce soir là. Il avait pris comme habitude de se rendre dans Nightmareland régulièrement pour trouver des traces du roi Morpheus de Slumberland et ce même au risque de ne pas dormir du tout. Mais qu'importait après tout, il pouvait toujours dormir en journée, là où les rêves et cauchemars des mundies ne l'atteindraient pas. Car sa sensibilité se faisait plus intense de jour en jour et il était difficile pour le garçon de passer devant ces portes ouvertes sans céder à la tentation d'y jeter un coup d’œil. Plusieurs fois, il avait vu des mundies victime d'un sordide cauchemar et n'avait pas eu le courage de venir à leur aide. Après tout, la priorité était de retrouver le roi. C'était sa faute si le monde était en proie aux cauchemars, et que Slumberland avait sombré dans les ténèbres de l'Adversaire.

Pourtant, ce soir là, le petit prince ne put passer outre cette porte sombre aux effluves de poison. Elle était là, dans l'immense salle des portes de l'inconscient collectif et était nettement différente des autres, comme si les cauchemars s'était acharnés dessus pendant des années : le bois était rongé à certains endroits, éraflés de marques de griffes, et un visage déformé par la tristesse et l'horreur semblait onduler sur la surface. Nemo fit une grimace, passant une main dans ses cheveux d'un air indécis alors que son compagnon d'aventure le regardait avec perplexité. Icarus, l'écureuil volant qui portait un petit casque d'aviateur à sa taille sur sa petite tête, baragouina des couinements de mécontentement face à la décision du garçon. Ce dernier soupira avant de croiser les doigts.

- Je sais, Icarus ! Je sais que l'on doit retrouver Morpheus mais... Bon sang, je n'ai jamais vu de subconscient aussi torturé... Je veux juste le soulager un peu ! Il fera le reste du travail tout seul !

Mais l'écureuil ne sembla ni plus rassuré, ni convaincu et croisa ses pattes en faisant la moue. Nemo eut un sourire avant de lui grattouiller la nuque. Icarus avait toujours été un éternel ronchon craintif mais il n'abandonnait pourtant jamais son jeune ami. Ce dernier, pourtant peu rassuré, décrocha le sceptre du roi des rêves de l'harnachement qu'il avait sur le dos et le prit en main. Déjà, la pierre en son sommet commençait à briller d'un éclat bleuté, indiquant un cauchemar puissant à proximité.

- Si on l'effraie suffisamment, le cauchemar n'osera pas revenir. C'est tout. Pas besoin d'acte d’héroïsme exacerbé... enfin je l'espère... balbutia l'enfant en déglutissant nerveusement, faisant un pas vers la porte et sortant la clé de Slumberland de sous son t-shirt avant de l'enfoncer dans la serrure et la faire tourner. La porte étincela brièvement puis s'ouvrit doucement et Nemo passa d'abord la tête à l'intérieur avec crainte avant de faire un pas à l'intérieur, la lourde porte se refermant derrière lui. A peine eut il posé le pied sur le parquet huilé que ses vêtements changèrent du tout au tout, le laissant échapper une exclamation surprise. Cela arrivait assez souvent quand on intégrait le rêve d'une personne, comme si le subconscient avait conscience de votre intrusion et vous faisait comprendre qu'il vous fallait vous adapter. A présent, Nemo portait la tenue de cérémonie bleue royale qu'il se souvenait avoir arboré lors de son couronnement par le roi Morpheus. C'était il y a tellement longtemps. En voyant cette veste bleue aux coutures dorés de style empire et ce pantalon blanc engoncé dans des bottes noires cirées, il se prit à la mélancolie. Le temps où il vagabondait sur les terres colorées et lumineuses de Slumberland lui semblait si lointain, et pourtant, la culpabilité ne semblait pas le lâcher. Il se souvint du regard terrifié de la princesse Camille alors que la silhouette de son père le roi se voyait soulevé par une masse sombre et ondulante comme du pétrole. Il se souvint des regards inquisiteurs des invités du bal alors qu'ils se tournaient vers lui pour l'accuser de leur infortune...

Nemo secoua la tête soudainement pour ramener ses pensées à la réalité, enfin façon de parler. Les cauchemars étaient puissant et visiblement installés depuis longtemps ce qui causait à son esprit d'être atteint par leurs ondes négatives. Mais le prince ne se démena pas et avança, gardant son sceptre doré entre ses mains frêles alors qu'il prenait par à ce qui semblait être un bal royal dans une immense salle de réception. Nemo fut étonné du niveau de détail du rêve. L'esprit qui l'avait créé devait l'avoir répété de nombreuses fois. Encore une fois, c'était plutôt mauvais signe. Il allait falloir user de courage pour dire à ce gourmand cauchemar d'aller voir ailleurs alors qu'il se nourrissait ici depuis des lustres.
Le garçon ne remarqua que peu de visages familiers parmi la foule d'invités, ce qui le rassura un peu. Mais il dut chercher pendant de longues minutes le rêveur qui se faisait plus que discret, comme écrasé par toutes ces dorures et ces illusions. Mais son attention fut détournée par un mouvement dans le sol que les convives ne semblaient pas avoir remarqué.

- Te voilà, toi... murmura l'enfant alors que son écureuil de compagnie venait se réfugier dans son col, effrayé. Les murs et le sol ondulait sous la forme d'un immense cauchemar serpentin, gros et gras à force de s'être rassasié de peurs nocturnes et de regrets. Il avait remarqué Nemo, qui ne l'aurait pas fait en connaissant sa création par cœur, mais semblait hésiter à attaquer au vue de l'artefact le plus puissant de Slumberland entre ses mains, terreur des plus puissants cauchemars. Et pourtant, Nemo n'en menait pas large non plus et garda son ennemi à l’œil.

- Icarus, cherche le rêveur. On ne pourra pas vaincre ce cauchemar sans son aide... ordonna t-il à son écureuil qui s'exécuta immédiatement, grimpant dans la tignasse sombre de son jeune ami et mettant sa patte au dessus de ses yeux pour chercher. Bientôt, il aperçu la silhouette du petit diable et sauta frénétiquement sur la tête de Nemo pour le prévenir. Ce dernier l'entendit, et guidé par les indications de son compagnon à quatre pattes, il se rapprocha aussi rapidement que possible du rêveur tout en gardant son ennemi en vue. Quand enfin il vit l'apparence du rêveur, il fut quelque peu surpris. Cela ne pouvait être qu'un Fable, et pourtant...

- Bonsoir, l'ami. Je suis Nemo et je viens t'aider! s'exclama le garçon avec un sourire honnête et empli de bonté adressé au pauvre diable qui semblait subir la torture de ce cauchemar. On va se débarrasser de ce méchant monstre tous les deux ensemble!

Ven 20 Mar - 0:57
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La foule d'invités se faisait bruyante à force de rires et d'éclats de voix, mélangeant celle aussi pure que le cristal de celles des princesses comme la plus caverneuse pour les trolls. Pourtant, ça ne les empêchait pas de converser, voir s'amuser ensemble. Dans un soupir d'envie, le petit diable regardait cela de sous sa table, oubliant un instant le danger pour simplement se morfondre sur ce qu'il ne pouvait avoir. Entre les plis de la nappe, toujours sous sa table de nourriture assaillie par des ventre sur pattes, il n'arrivait pas à prendre une décision, comme à son habitude.

Dans un sursaut grotesque, diable sortant de sa boite, il nota enfin le garçon qui s'était glissé à côté de lui et semblait lui parler. Oui, il le regardait bien dans les yeux... Donc à qui d'autres sinon ? Son geste l'avait fait repéré d'un ogre aux deux mains prises par des pilons et à la carnation couverte de sauce similaire à du sang. Le poulet était il meilleur qu'un enfant ? Il n'avait pas le courage de lui demander sous le regard de ses petits yeux luisant le foudroyant de toute sa hauteur. Il ne lui laissa pas le temps de lui asséner un habituel coup de pied rageur, comme l'on repousserait un corniaud un peu trop jacqueteur. Attrapant le gamin par le bras de ses petites mains griffus, il l’entraîna à sa suite entre les convives, passant presque pour deux enfants jouant dans une fête d'adulte. Hors de portée de leur « agresseur », dissimulé des regards derrière un pilier contre lequel le prince Charmant bécotait une troll de l'autre côté, et après un rapide coup d’œil aux alentour pour bien noter que la sinueuse créature ainsi que le grand loup et sa cavalière n'étaient pas dans les parages, il pu enfin se ressaisir et clarifier un peu les choses avec ce curieux enfant sorti de nul part.


« - Comment ça on va se débarrasser de ce monstre ? C'est pas un jeu voyons, il faut surtout prévenir tout le monde de fuir. »


Jetant un coup d’œil à son interlocuteur, ses sourcils se fronce devant l'incongru personnage qu'il a en face. Un enfant vêtu de manière très ostentatoire, un sceptre luisant curieusement à la main et un écureuil muni d'un casque... Il avait déjà vu plus bizarre mais bon.

Sa main aux doigts griffus continu à faire signe au garçon d'attendre, tendu en face de lui, essayant de tempérer une quelconque envie de folle et enfantine de se lancer contre un monstre et s'imaginant dans la peau d'un quelconque héro. Des héros ici il y en avait toute la pièce, mais l'un des plus fameux d'entre eux était en train de peloter une créature verte et pustuleuse à quelque pas d'eux. Donc autant dire que si les modèles eux-même ne semblaient pas être en mesure de faire grand chose, ce n'était pas de pâle substitut qu'ils font qui y arriveraient. Le plus menaçant dans la salle hormis l'ondulante forme, c'était peut-être encore Bigby qui, sous sa forme de loup, le cherchait au loin. Peut-être qu'en arrivant à les monter l'un contre l'autre cela pourrait marcher... Il continu à évaluer le garçon avec un air songeur. Pourrait-il réussir à détourner l'attention de ses détracteurs vers cette menace invisible ? Il était plus que clair qu'il en doutait mais il n'avait pas vraiment mieux....


« - Écoute gamin, il faut que tu arrive à prévenir du monde de ce qui se trame ok !... Tu vois la femme en armure un peu plus loin, qui semble flotter au dessus de tout le monde ? Et ben elle est sur un loup. Tu arrive à.... Rassure-moi, tu es pas Pierre de « Pierre et le loup » toi hein ? »


Une bruit de craquement retenti dans la salle, le détournant complètement de ce qu'il préparait à ce moment. Il semblait être encore une fois le seul à réagir, tout le monde continuait la soirée comme si de rien était. Mais à l'endroit ou il se trouvait auparavant, du côté de la table des victuailles, un trou dans le parquet s'était ouvert et semblait avoir englouti plusieurs des créatures qui s'y repaissaient.
Les yeux fous, la peur au ventre, il agrippe fermement le bras du garçon en le fixant de ses yeux rougeoyant écarquillés avec insistance.


« - Vite ! Je ne peux pas sauver tout le monde, mais toi va ! Retrouve tes parents, tes amis, ou essaye de prévenir du monde si tu y arrive. Et fuis ! »
Jeu 26 Mar - 20:20
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