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Mettre au Pas. [Crock]
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"Preuve est faite que visages dévots et pieuses actions nous servent à enrober de sucre le Diable lui-même. "
- W. Shakespeare. Hamlet

♫ Musique d'ambiance ♫


    La pluie, elle frappait les vitres comme un boxer frappe son sac pour s'entraîner avant de monter sur le ring, coups portés efficacement et accompagnant avec perfection la musique.

    Assis dans ce fauteuil de cuir tanné, abîmé par le temps, Hook attendait. Il était comme à son habitude vêtu d'un ensemble élégant, véritable dandy exquis, il était engoncé dans un ensemble de costume trois pièce noire, dans la veste était déposé délicatement une pochette – ou vulgairement appelé mouchoir – carmin.
    Réajustant sa cravate bordeaux, le capitaine posa un regard pensif sur son chapeau déposé sur la table comme un prince ayant déposé sa couronne. Il lui semblait parfois qu'elle lui semblait bien lourde à portée cette « couronne ». Le capitaine ne put s'empêcher de penser à la réplique de Shakespeare « uneasy lies the head that wears a crown. ».

    Soudain, alors que pensif il caressait avec presque de la douceur sa barbe, l'on vint l'importuner d'un léger et pourtant quelque peu peureux «  Monsieur... Il est ici ». L'un des sourcils du pirate se redressa et il tira de son veston une montre à gousset. Ils avaient du retard mais avec une bête comme cela, l'idée de civilisation devait être bien limitée alors arrivé à l'heure. Ce genre de primitif ne comprenait que le levé et le couché du soleil, tout autre modernité était digne d'une divinité païenne.

    Poussant un léger soupire, le Hook réajusta une ultime fois sa cravate de son unique main valide. Il hocha légèrement la tête et souffla:


    -Amenez le...

    On amena alors le colosse. Véritable géant d’araine, la bête était enchaîné et le visage caché comme on l'aurait fait avec un animal pour l'apaiser avec le noir. Crock fut forcé à s’asseoir en face de lui et d'un geste de sa main valide on baissa légèrement le volume de la musique, le tourne disque continuer sa rotation lente et monotone.

    En fixant la bête, Hook ne put s'empêcher de sentir un frisson, une souvenir de sa main, souvenir de sa jambe, les aiguilles de la montre semblant frapper avec une force inouï... Presque par instinct, la dernière main faite de chaire se saisit de la cane dorénavant véritable support indispensable à la vie de James.
    Il prit une seconde de calme, inspira légèrement, fit un mouvement de sa prothèse et l'on retira qui entravait la vue du mercenaire.

    James offrit alors au crocodile son sourire le plus « serviable », animant son visage d'acier dans une mimique diplomatique, la ponctuant d'un cordiale :


    -Bonsoir Crock. Veux tu prendre un verre ?
Dim 11 Jan - 15:00
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Mettre au pas

James L. Hook | Crock Tickner



Un brutal et final coup de poing dans la mâchoire de son adversaire mit ce dernier à terre définitivement. Les hurlements des parieurs envahirent le hangar industriel alors que Crock, haletant, observait son opposant au sol, son sang ayant maculé le sol du ring de taches écarlates. L'arbitre compta les trois coups et déclara Crock vainqueur. Ce dernier esquissa un sourire en essuyant son menton couvert de sueur alors que ceux qui avaient pariés sur le massif combattant venait lui donner des tapes sur les épaules. Ce dernier sortit du ring, écoutant à peine son entraîneur qui le félicitait et lui donnait sa paye avant de se diriger vers les vestiaires. Enfin, si l'on pouvait appeler cela des vestiaires. Ce n'étaient qu'un vieil urinoir qui avait été quelque peu aménagé pour que les combattants puissent s'y préparer. Crock rejoignit un des lavabo crasseux et passa de l'eau sur son visage avant de se regarder dans le miroir devant lui. Son visage glabre couvert de balafres, ses yeux jaunes aux pupilles étranges que les mundies prenaient pour des lentilles afin d'impressionner ses ennemis, son torse nu massif et à la musculature que beaucoup de culturistes auraient enviés, son bras droit entièrement recouvert de bandages afin de dissimuler son glamour défectueux, tout chez lui inspirait la puissance mais surtout la crainte.
Les combats de boxe de rue était devenue la seule et unique manière pour Crock de se faire un peu d'argent. De plus, c'était relativement régulier comme revenu vu que pour l'instant personne ne l'avait battu, au grand dame de beaucoup de parieurs. Il se demandait même pourquoi les Mundies continuaient de vouloir tenter le coup, et encore plus de parier contre lui. Il n'était pas difficile de voir qu'une bête de muscles pareil ne pouvait être vaincu par une personne lambda.

Crock tourna le regard vers la porte. Il venait d'entendre des bruits de pas précipités, comme si tous les parieurs avaient quitté les lieux en précipitation et puis plus rien. Plissant les yeux, le prédateur resserra les bandages autour de ses poings et se rapprocha de la porte pour poser sa main sur le sol. Sa capacité reptilienne lui permit de déterminer qu'il n'était pas seul. Des personnes se rapprochaient : hommes de taille moyenne, armés et cherchant visiblement à se faire discret. Tout était perceptible grâce aux vibrations plus ou moins prononcés dans leurs pas. Des personnes qui cherchaient à se venger peut être ? Après tout, cela déplaisait à beaucoup que le crocodile gagnent tous ses matchs. Mais non, il y avait autre chose.
Le crocodile se redressa, ouvrant doucement la porte avec une discrétion que peu lui aurait accordé, digne de l'animal qu'il était : imperceptible jusqu'à ce qu'il frappe avec force et puissance. Il profita que l'air effleurait ses narines pour prendre une profonde respiration. Ses pupilles se rétrécirent en une mince fente noire au milieu de son iris doré. Des pirates. Il reconnaissait cette odeur entre milles. Un grognement sourd résonna dans la gorge de Crock alors qu'il rentrait sa tête entre ses épaules et s'accroupissaient dans une attitude animale, prêt à bondir, les bords de sa bouche se déchirant pour laisser place à une gueule bardée de crocs redoutables.

Que de haine envers ces humains Crock gardait en son coeur. Eux qui avaient détruit sa famille et toute sa race sur Neverland, eux qui ne vivaient que par la terreur et le profit, eux qui l'avaient capturés pour lui ouvrir le ventre et lui mettre une machine infernale à l'intérieur afin de le ridiculiser. Oh, pendant combien d'année le crocodile leur avait fait regretter leurs actes ? Pendant combien de siècles les avait il terrifiés par sa seule évocation ? Et ils osaient venir s'en prendre à lui ? Ils allaient le payer cher... et Crock allait pouvoir enfin se nourrir de chair humaine après tout ce temps.
Passant une longue langue sur ses dents pointues comme des lames de rasoir, le crocodile qui n'était plus à présent qu'à moitié humain se jeta sur le premier homme qui tenta d'ouvrir la porte. Le pirate poussa un hurlement mais ce dernier fut étouffé par la mâchoire fatale du prédateur qui s'était refermée sur sa gorge, faisant gicler le sang de sa jugulaire tranchée partout dans le couloir. Les autres hommes de main firent feu mais les balles se répercutèrent sur la peau épaisse et écailleuse alors que, la bouche pleine de sang dégoulinant, Crock se redressait en émettant un ricanement d'outre-tombe, rauque comme le grondement d'un crocodile.

- Hey, les mecs... Ça faisait un bail ! Toujours en forme ?!

Un frisson parcouru les hommes qui portaient des tenues d'agent d'intervention, d'où la fuite des parieurs en voyant des hommes des forces de l'ordre arriver sur les lieux. Mais Crock n'était pas dupe, il sentait leur odeur de poudre à canon, d'embruns et de sang. Il la reconnaîtrait entre mille. Les pirates firent feu à nouveau alors que Crock se jetaient sur eux comme un animal en furie.
Le combat fut rude et beaucoup de pirates perdirent la vie sous les crocs de la bête mais bientôt, les balles percèrent la peau plus fragile du crocodile, celle qui était plus claire et d'une teinte blanchâtre. Après avoir été transpercé à plusieurs reprises, l'animal s'écroula au sol, seul son souffle rauque indiquant qu'il était toujours en vie.

Quand Crock revint à lui, il sentit immédiatement un énorme mal de crâne le prendre et grommela. Sous l'effet de ce grognement, il sentit le choc rude du sol. Visiblement, on le portait au moment où il s'était réveillé et les hommes de main l'avait lâché, terrifié en l'entendant se réveiller. L'un d'eux s'exclama qu'il fallait se dépêcher et Crock sentit qu'on le redressait brutalement sur ses jambes. Il ne voyait rien, la vision obstruée par un sac de tissus mis autour de sa tête et sentait de lourdes chaines autour de ses poignets et de ses jambes qui entravaient ses mouvements. Etrange. Pourquoi donc les pirates puants l'aurait il épargné ? Il ne pouvait y avoir qu'une explication, et Crock en salivait d'avance. Si la personne qui l'attendait à l'arrivée était bien qui il croyait...
Il percevait chaque son avec une précision extrême, en déduisant sans problème si ils traversaient des pièces ou des couloirs. Bientôt, ils marchèrent dans un couloir au sol recouvert de tapis moelleux qui semblait interminable. Crock poussait des grognements à temps à autre, tirant sur ses chaînes pour le plaisir d'effrayer ses "tortionnaires", leurs réactions lui faisant toujours échapper un ricanement narquois. D'un coup d'épaule, il pouvait les faire valser à l'autre bout du couloir. Si ils étaient encore en vie, c'est parce que le crocodile le permettait. Ce n'était pas quelques chaînes qui le retiendrait longtemps. Avant, quand il n'était qu'un animal peut être, mais maintenant son intellect quasi humain le rendait d'autant plus vicieux et imprévisible.

Au loin, il commença à percevoir une mélodie lancinante qui le calma immédiatement. Concentré sur cette musique, un de ses points faibles, l'animal se laissa mener jusqu'à la pièce en question. Quand la porte s'ouvrit, il entendit dans l'écho qu'il entrait dans un endroit relativement spacieux et tamisé, sans doute un salon. La musique sortait visiblement d'un vieil instrument, sans doute un gramophone. Mais surtout, il sentit. Le parfum si reconnaissable de son met préféré. Un parfum qu'il n'avait pas sentit depuis très longtemps. Similaire à ceux des pirates mais avec cet accent distingué et propret qui le caractérisait.
On força le crocodile à s'asseoir dans un fauteuil de cuir et bientôt, la lumière atteignit ses rétines. Mais il ne cilla même pas. Ses pupilles se fendirent comme celle d'un chat et un grognement sourd s'échappa du plus profond de sa gorge alors qu'un large sourire plein de crocs répondait aux paroles de bienvenue qui sonnait tellement fausses aux oreilles du crocodile.

- Hook... Ça pour une surprise... ricana-t-il en se léchant les babines. Sa voix rauque semblant venir du plus profond de sa gorge, comme un grondement acerbe. Moi qui croyais que tu avais un minimum de bon sens, tu es devenu suicidaire...?

Sa peau était toujours couverte d'écaille, son apparence étant encore influencée par les émotions qui le tiraillait et qui le forçait à rester à moitié animal. Et encore, si il s'était laissé aller à ses pulsions, cela ferait belle lurette que les pirates se seraient retrouvés avec un crocodile de huit mètres sur les bras.

- Arrête avec la politesse mal placée, vieux... Va donc au vif du sujet avant que je t'arrache la tête pour t'enlever ce sourire de riche prétentieux avec lequel tu me nargues...! Dis moi pourquoi t'as sacrifié tes hommes pour me ramener ici... Il doit bien y avoir une raison pour que tu prennes un risque aussi énorme, non..? éructa-t-il en dévoilant toute la quintessence de ses crocs acérés. Il observa un instant le bras et la jambe de Hook, se rappelant de ces charmants épisodes de sa vie et surtout du goût délicieux de la chair du pirate entre ses dents. Peut être n'était-ce que psychologique. Peut être que le goût si délicieux de l'instigateur de la destruction de son espèce et de sa torture n'était qu'une illusion de son esprit. Quoiqu'il en soit, il salivait d'avance de pouvoir finir son repas.



HRP:
Lun 12 Jan - 18:54
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    Le visage du capitaine était d'acier mais son esprit parlait, chuchotait, dans sa tête il ne put s'empêcher de qualifier le crocodile de primate néandertalien primitif à la pensée à peine plus développé qu'une huitre attardée et que s'il ne la fermait pas il lui arracherait la peau, le dépècerait avant de jeter son cadavre dans une fosse commune et jetterait se servirait de ce cuir arraché sur son dos pour faire une nouvelle paire de bote et une ceinture s'il y en avait assez.

    Mais au lieu de cela, Hook ne souffla rien, posant juste sa main sur sa barbe qu'il caressa légèrement, il émit encore une dernière pensée sur la profession nocturne de Crock et le fait qu'on aurait mieux fait de l'abattre à la naissance d'une balle dans la nuque mais continua à rester silencieux, comme cherchant ses mots ou du moins comment les employer, les affuter.
    Il y avait ici présent un véritable duel, Gengis Khan affrontant Platon, la plume contre l'épée ou plus exactement la mâchoire d'acier d'un animal primaire, le peau froid semblant à une masse sans ennemis. Mais tout Golem qu'il était, il lui fallait pas oublier les récits bibliques où le géant perdait face au roi. David avait tué Goliath alors Crock ferait bien de prendre garde Hook.

    Ce dernier d'ailleurs tendis sa main et un "serviteur" de notre capitaine accouru, tendant un verre emplis d'un liquide ambré que le pirate fit tournoyer. Il se rappela alors l'espace d'un instant le gout du rhum des îles de France, ce parfum délicat de ce dernier lorsqu'on avait la houle pour danse et les lèvres salées par l'océan. Ce temps était loin... Loin depuis l'attaque de l'ennemi.
    Oui, le monde avait changé et voile comme pirate étaient devenu acier et gangster. Plus rien n'avait de prestige, plus rien n'avait de classe, tout était devenu gras et sans panache.

    Portant le verre à ses lèvres, James ne savoura qu'à peine son breuvage maintenant que la nostalgie avait élu domicile dans son palais et souffla alors simplement :


    -Monsieur Tickner... C'est bien ainsi qu'on vous appel maintenant? Pardon ou en étais je, oui, Monsieur Tickner. Je ne m'attendais à un langage fleuri de votre part mais ne voyais dans mon visage ni richesse et encore moins prétention... Vos exploit passé dans notre royaume et ceux dans celui des communs ne me le permettrait pas.

    Hook reposa son verre et se redressa, d'un mouvement de tête ses acolytes vinrent ouvrir, non sans trembler, les liens du monstre. Liens futiles, ce dernier aurait ut s'en débarrasser sans problème mais ce qui comptait c'était le geste, se montrer courtois et surtout près à des concessions, des négociations.

    Le pirate fit un pas, puis deux, sa cane martelant le sol comme une horloge. Il avait terriblement envie d'enfoncer cette cane, stigmate de sa dernière rencontre avec Crock, dans la gorge du crocodile mais n'en fit rien, il continua, d'une voix presque nostalgique, dosée avec précision.


    -Nous voici de nouveau réunis vieil ennemi. Mais Neverland n'est plus. Je ne suis plus qu'un capitaine sans navire et toi le saigneur des mers est obligé de te battre contre des communs pour gagner ton pain. Quelle déchéance... Nous étions des roys... Et maintenant... L'Armistice...

    Jouer la corde sensible, rappeler qu'ils avaient étaient craint par tous. Vérité certes, mais habile façon de faire miroiter la proposition qui allait arriver. D'ailleurs l'attaque ne se fit pas attendre :

    -Si je t'ai demandé de venir Crock c'est pour te faire une proposition, un marché. Une proposition qui te sortirai de la fange putride de ces combat clandestin. Un marché qui te permettra de nouveau d'être craint, respecté. Les fables de nouveau seront quel est ton véritable nom...

    Comme dans une pièce de théâtre, comme dans un combat, Hook se retourna pour offrir le coup fatal, jouant de son éloquence comme un orateur né :

    - Tick-Tock the Croc!

    Première passe d'arme effectué, à voir si l'animal se laisser toucher ou non.

Lun 12 Jan - 20:50
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Mettre au pas

James L. Hook | Crock Tickner



Le crocodile jeta un instant son regard sur le gramophone qui continuait de tourner, laissant s'échapper une douce mélodie qui apaisait un peu l'âme de l'animal. Crock adorait la musique et c'était bien la seule chose sur cette terre qui pouvait calmer ses instincts de prédateur. Pourtant, difficile de garder son calme devant le très célèbre Capitaine Hook, devant l'homme qui avait ruiné sa vie... et dont Crock avait juré de dévorer la sienne. Ses yeux dorés se fixèrent dans les prunelles d'acier du pirate alors qu'il écoutait ses paroles, son souffle rauque résonnant dans la pièce alors que son imposante cage thoracique se soulevait à rythme régulier, comme un véritable soufflet. Il analysait chaque mouvement de sa cible, digne de sa nature, tel le reptile attendant en eau trouble que sa proie se rapproche.
Ce capitaine continuait de lui parler avec la politesse et l'air le plus respectueux qu'il soit. Mais Crock était un animal, il sentait quand on lui mentait ou quand on se jouait de lui. Or, il voyait au plus profond du regard du pirate qu'il pensait à tout sauf à le traiter en égal et sa pitoyable tentative d'hypocrisie fit esquisser un sourire narquois, remplie de dents coupantes comme des rasoirs, au crocodile.

- C'est ça... Continue... Prends moi pour une de tes putes innocentes et candides... J'suis pas si con, cap'taine, je sais reconnaître un connard quand j'en vois un, et t'es clairement en train d'essayer de me faire avaler des couleuvres... grogna-t-il de sa voix rauque. Non, il ne rendrait définitivement pas la tâche facile à Hook, il n'avait strictement aucune raison d'écouter ses paroles mielleuses et pleines d'hypocrisie mal placée. Franchement, je t'ai bouffé une main et une jambe, t'as aucune raison d'être poli avec moi, vieux... Sois sincère au moins une fois dans ta vie.

Mais contrairement à ce à quoi il s'attendait, Hook appela des hommes de main qui vinrent ouvrir ses fers. Se massant les poignets, Crock leur lança un regard foudroyant qui les fit déguerpir en vitesse alors qu'il se redressait, préférant dominer Hook par sa taille, par pur orgueil de prédateur. Cependant, il n'ajouta rien, cet acte ayant éveillé une certaine curiosité chez lui, il écouta son vis à vis avec attention, mue par un respect soudain.

- A ce que j'ai compris, t'es pas trop à plaindre... Toi qui voulais absolument te barrer de Neverland, t'as trouvé ton bonheur... en abandonnant au passage tous ses habitants à l'Adversaire... grommela-t-il en regardant celui qu'il prenait pour le plus lâche de tous. Crock s'était battu pour son monde, jusqu'à ce que Peter les abandonne en lâche. Mais c'était un petit, il était normal qu'il ait peur... même si cela avait plongé Neverland dans la déchéance la plus totale. Et si seulement les pirates avaient combattu les forces de l'Adversaire, tout aurait peut être été différent. Mais non, ces hommes étaient égoïstes et lâches. Pourquoi Crock devrait il traiter Hook comme un homme alors que tout chez lui n'était que parasite ?
Le crocodile laissa un instant son regard divaguer vers la cheminée, son apparence reprenant des traits humains alors que les écailles disparaissaient pour laisser place à de la peau, sa bouche reprenant des proportions normales. Il songeait à l'époque où il vivait en paix, se nourrissait en abondance, jouait avec les sirènes et était craint de tous les autres. Une époque bénie, auquel il ne pourrait jamais plus aspirer. Et pourtant, le capitaine voulait lui proposer de retrouver cette réputation. Étrange de sa part. Crock leva un sourcil en le regardant, plutôt suspicieux face à une telle alliance.

- Ce surnom, c'est par ta faute et celle de tes hommes que je l'ai acquis. Et ne crois pas une seule seconde que d'avoir un réveil dans l'estomac me faisait plaisir... dit il de sa voix devenu moins rauque et plus humaine, beaucoup plus éloquent qu'auparavant, s'approchant de Hook en le dépassant d'au moins deux têtes. Chaque seconde de ma vie j'entendais ce tic tac insupportable encore et encore... Tic Toc ! Tic Toc ! Mais le réveil s'est éteint et je ne serai plus cette parodie que tu m'as forcé à être ! Je suis le Crocodile et plus jamais je ne courberai l'échine !

Le toisant du haut de sa taille imposante, il fit cependant demi tour pour s'éloigner de Hook. Il était apêtissant, c'était certain. Mais Hook était influent et le shérif devinerait bien trop vite le responsable de sa mort, surtout vu les circonstances. Il fallait donc respecter l'armistice... pour le moment. Tout vient à point à qui sait attendre comme le disait les mundies.

- Dis moi exactement ce que tu veux de moi, j'aviserai ensuite si cela est digne d'intérêt pour moi.

Jeu 15 Jan - 17:12
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    Preuve est faite que dévot visage et pieuses paroles ne sont fait que pour enrober de sucre le diable lui même, n'était-ce pas le célèbre dramaturge anglais qui avait écrit ces mots ? Tout cas était ils qu'ils habillaient à la perfection Hook mieux que ne l'aurait fait un drap de satin sur le corps nue d'une magnifique femme aux courbes avantageuses.
    La sincérité n'était pas une adjectif qui convenait à ceux qui avait appris à user de l'art de la diplomatie, Il fallait savoir ménager la chèvre et le choux disait le dicton et Crock, rustre primitif n'était pas vraiment là pour aider.

    Saviez vous d'ailleurs que chez l'être humain, la partie du cerveau nommé reptilien était la partie la plus primitive ? On y trouvait majoritairement tout ce qui touchait à l’agressivité, la territorialité, la reproduction et le besoin de nourriture. Oui, les besoin primaire en somme. Comme cette bête infâme nappé de l'apparence d'un homme alors que le néandertalien devait être plus évolué.

    - A ce que j'ai compris, t'es pas trop à plaindre... Toi qui voulais absolument te barrer de Neverland, t'as trouvé ton bonheur... en abandonnant au passage tous ses habitants à l'Adversaire...

    [i]Les paroles firent mouche et plus exactement mal. Hook avait aimé Neverland, il l'avait cherché, en avait été obsédé par cette quête, son mobidick à lui ! Son nivarna, sa quête. Et sa vie magnifique là-bas avait été mis à mal pour ce monstre de Peter Pan ! Savait il ce crocodile la guérilla qu'il avait mené contre l'Adversaire ? Les hommes, de braves marins, qui étaient morts dans ces assauts secrets et désespérés ?
    Il ne pouvait pas les sacrifier vainement pour un pays, pour son utopie ! Le capitaine serra la mâchoire et son unique main valide se comprima, enfermant sa colère, la muselant dans un contrôle psychique inébranlable. Il ne fallait pas énerver le prédateur alors qu'il commençait à doucement s'apaiser comme l'indiquait la disparition de ses écailles de reptile sordide. Il fallait encaisser, coup après coup, serrer les dents, ne pas laisser apparaître de faille, être stable, solide comme un boxer qui doit affronter Mohamed Ali.

    Le capitaine pris les dernières répliques de Crock en pleine face, sans sourciller un instant, buvant juste le doux liquide ambré, il le laissait finir, finir sa tirade de calimerot. Le pauvre petit sac à main avait souffert. Oui, clairement, se faire dévorer vivant, perdre ses capacités motrices, ne plus être qu'un handicapé c'était tellement mieux. Mais il fallait la paix, l'appeler comme l'avait fait Roméo au Prince des chats qu'était Mercucio.

    Ainsi les paroles de paix arrivèrent, il y avait dans le ton les paroles rappelait sans conteste ces mots qu'on souffle aux enfants quand on leur fait miroiter combien la vie d'un pirate est sublime, vérité en demi teinte mais passons. Le premier coup frappa, crochet droit juste pour distraire :


    -J'ai perdu beaucoup des miens contre l'adversaire le Crocodile, tu ne sais pas tout, quand à ton réveil, je passerais toutes les secondes de ma pauvre vie à me souvenir de nos altercations.

    Ce n'était qu'un chiffon qu'on lance pour attirer l'attention, montrer une ouverture puis maintenant frapper de nouveau, un direct du droit dans le nez, briser la garde et assener ainsi le coup de grâce:

    -Ce que je te propose Crock c'est de faire de nouveau trembler les fables comme les mundies, c'est de te forger une réputation, une forturne. Ce que je te propose Crock c'est de travailler avec moi.

    Avec, pas pour, une différence de mot léger mais qui est bien spécifique et plein de sous entendu. En proposant avec le crocodile sentait qu'il n'était pas lésé, il était le maître de son destin, il était reconnu comme un égal et non pas comme un serviteur. Egal à égal. Hook continua sur sa lancé:

    -Tu as ta force prodigieuse et moi j'ai le réseau d'influence. J'ai des hommes et tu es un leader né ! Ton nom retrouvera alors de son prestige ! Tu sera de nouveau Le Prédateur de ce nouveau royaume !

    Les propos étaient justes, la force de crock était un atout indispensable et précieux dans un milieu aussi impitoyable que la mafia des Fable. Et dans le cas de Hook il fallait avouer qu'il préférait avoir le prédateur dans son côté malgré la violence et « folie » de ce dernier. Il suffirait de bien l'habiller et ça serait parfait.
Ven 16 Jan - 18:40
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James L. Hook | Crock Tickner



La respiration du reptile se fit plus profonde un instant alors qu'il observait la décoration de la pièce dans laquelle il se trouvait. Tout n'était qu'élégance et raffinement, des objets anciens au caractère prononcé, digne de leur possesseur. Mais pas la moindre horloge ou montre dans les parages, toujours égal à lui même. Crock resserra les bandages sur ses poignets sans regarder le capitaine alors qu'il lui répondait. Il eut un sourire en coin quand ce dernier lui révéla qu'il avait perdu beaucoup d'hommes face à l'adversaire. Toujours la même excuse.

- Il n'empêche que tu as fui comme un lâche. Un vrai guerrier aurait lutté jusqu'au bout... jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'espoir... comme je l'ai fait... et pourtant, je ne suis pas le genre à me battre pour une cause. Mais on ne changera pas les pirates, grands adeptes du chacun pour soi. cracha-t-il entre ses dents avant de se retourner vers Hook afin de le transpercer de ses yeux dorés aux pupilles fendues. Travailler avec lui ? C'était une blague ? Un large sourire apparut, dévoilant les dents de carnassier du reptile alors qu'un rire rauque s'échappait de sa gorge.

- J'ai bien entendu..? Toi, le grand capitaine Hook, la terreur des mers, tu veux m'engager ? s'exclama-t-il en continuant de rire de sa voix grave, contournant le pirate comme un félin analysant sa proie. Eh bien... Je n'aurai aucune raison de refuser ton offre, capitaine... J'ai tout à gagner au contraire mais...

Il s'arrêta, croisant les bras en le toisant de toute sa hauteur. Si il avait l'intention de se servir de Crock, alors Crock se servira de lui. Oui, le reptile n'avait aucune confiance en Hook. Il savait que derrière ses paroles doucereuses et ses tentatives de le caresser dans le sens du poil -façon de parler- le pirate restait ce qu'il avait toujours été : un homme violent, avide de pouvoir et d'influence et surtout indigne de confiance. Oh oui, Crock resterait sur ses gardes et si le pirate se croyait suffisamment malin pour le trahir, alors il le regretterait amèrement, et aucune armistice ne l'empêchera de finir dans l'estomac du crocodile.

- Je travaillerai pour toi si tu m'aides à retrouver Peter... A cette seule et unique condition. susurra-t-il en approchant son visage de celui de sa proie favorite. Crock était loin d'être stupide et son cerveau carburait à cent à l'heure. Il avait un plan, et pour ça, il avait besoin de Hook et de Peter. Le Héros et le Nemesis, l'essence de Neverland. Sans eux, son monde était voué à disparaître, en mourant peu à peu.

- C'est une bonne affaire, crois moi. Je suis un excellent élément... et tu ne craindras strictement rien du garnement vu que j'en ferai mon affaire personnelle. J'ai juste besoin d'un coup de main...

Mar 20 Jan - 11:30
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    L'homme est un loup pour l'homme, et dans le cas des fales cette maxime, était exacte dans le fond, mais pas forcément dans la forme. Nul doute que Hook tenterait de planter un jours son crochet dans la gorge du crocodile et ne lui offrirait même pas la miséricorde le laissant plutôt se noyer dans le sang et nul doute non plus que Crock tenterait un de fermer sa gueule béante sur la tête de notre capitaine à fin d'en faire son dernier repas.
    L'armistice signé oui, mais l'armistice ne signifiait pas grand chose quand on avait passé des éternités à se faire la guerre, à se battre, à souffrir.

    Pouvait on leur en vouloir de ne pas passer un coup de chiffon sur ce tableau couvert de craie rappelant ces temps « bénies » ? Moi je ne pourrais pas oublier, et vous ? Passons et revenons à notre histoire.

    L'imposant boxer semblait néanmoins intéressait par la proposition de Hook. Il fallait dire que les deux étaient gagnant : Le capitaine gagnait un « matelot » violent, puissant, craint ce qui lui permettrait d'effectuer des braquages et casses des plus improbables et surtout des plus juteux quand au crocodile il gagnait un moyen de faire de l'argent, de gagné en réputation et de sortir de la fange des égouts.

    Hook imagina soudainement Crock dans une immense piscine entrain de nager avec un air béa et il ne put s'empêcher de trouver l'image amusante. Assurément le crocodile serait sans la moindre classe, à faire dans le bling bling, du genre a avoir comme ces « jeunes » une grosse radio sur l'épaule.
    Ha Crock pouvait parler de lâcheté, mais il est préférable d'être un lâche vivant qu'un héros mort. Mais néanmoins l'animal avait raison, les pirates c'étaient du chacun pour soi sauf quand le capitaine était assez violent pour leur faire peur. Alors là c'était « capitaine oui capitaine » et la nuit on imaginait des complots pour abattre le tyran pourtant indispensable. La pensée de sa propre mutinerie traversa Hook, il se souvenait de comment il avait tué le second du navire avec son propre crochet – d'où l'origine véritable de son surnom et non pas cette main tranchée par le chef des enfants sauvages de neverland – et fut soudainement sorti de ses pensées si violentes et pourtant si agréable par le rire gras de la bête.

    Hook fixa le monstre qui semblait plus qu'intéressait par la proposition du capitaine mais ajouta une close. Retrouver Peter.... Quelle drôle d'idée ? Et surtout pourquoi ? Les yeux azurs du capitaine se plissèrent, cherchant à comprendre à deviner le dessein du crocodile. Que voulait il exactement ? La question se mis à obséder doucement l'esprit de Hook qui finalement souffla de sa langue de serpent – au sens littéral quoi que le littéraire lui allait bien aussi – :

    -Retrouver Peter... … … Je n'ai jamais réellement détourner mon œil de lui. Mais je ne cherche plus querelle avec cet enfant. Nous avons tout deux perdus beaucoup et je ne cherche plus la guerre contre lui. Mais si c'est ce que tu souhaites, soit. Je demanderais à mes hommes à le trouver et t'amènerait à lui. Mais en échange Crocodile Crock, tu travailleras pour moi et uniquement pour moi pour au moins une période de deux ans.

    Le contrat, ou comment Hook s'assurait que nul ne lui mente, que nul ne le trahisse. Le pirate alors sa main, cherchant à ce que crock la serre pour assurer l'échange. Deux ans, c'est peu dans une vie d'éternité. L'accord était correcte en ce sens. La voix raffiné du terrible pirate frappa de nouveau la pièce:

    -Sommes nous d'accord sur ce marché Monsieur Crock ?
Mer 21 Jan - 10:50
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Mettre au pas

James L. Hook | Crock Tickner



Crock observait le visage de son vis-à-vis, sondant son âme de ses yeux ambrés alors qu'on pouvait presque percevoir un grondement sourd venant de son thorax, comme le ronronnement d'une voiture en arrêt. Son visage n'était qu'à quelques centimètres du capitaine et ce qui signifiait qu'en un mouvement plus rapide que l'éclair, il pouvait refermer sa gueule sur le crâne de son ennemi de toujours. Et pourtant le crocodile l'observait, tournant légèrement sa tête de temps à autre, semblant mue par une curiosité nouvelle. Sa proie favorite s'était ramollie. Ce monde était décidément bien néfaste pour les Fables, pour tous sans aucune exception. Même Crock devait admettre qu'il était beaucoup moins animal qu'auparavant, un fait qui pourrait en enchanter certains mais qui terrorisait la créature désormais éprouvant des sentiments qu'elle ne connaissait pas auparavant.

Aux paroles du capitaine, le crocodile plissa les yeux et se recula avec un sourire narquois. Il était normal que Hook ait gardé un oeil sur Peter, et ce même si il ne lui voulait plus de mal. Après tout, on n'oubliait pas des siècles de bataille en quelques années. Crock se sentait presque stupide de ne pas y avoir pensé plus tôt. Mais il avait eu tellement de problèmes dans sa vie qu'il était évident qu'il n'avait pas la tête à tout. Et à présent, son plan venait enfin se mettre à exécution. Bientôt, il rentrerait chez lui, avec le pirate et le petit sous le bras. Enfin, il fallait déjà trouver un passage et pour cela il allait avoir besoin d'aide. Car un passage vers les royaumes à Fabletown, ça ne courrait pas les rues. Personne ne voulait craindre d'avoir une armée de l'Adversaire débarquer dans leurs petites maisons douillettes.

- Soit, cap'taine. Tu as ma parole. grommela-t-il entre ses dents crispées par un rictus sardonique. Mais sache que si tu tentes une seule fois de me trahir, tu le regretteras amèrement. Méfie toi toujours de l'eau qui dors comme dis le proverbe...

Il tendit sa main humaine vers le capitaine, cette dernière encore couverte des bandages de boxe et parsemé du sang des hommes de main du pirate qu'il avait dévoré avant d'arriver ici. Il espérait que le capitaine n'oublierait pas ces sombres taches rouges pour longtemps.

- Je peux partir maintenant..? J'aurai bien besoin d'un bain... ricana-t-il en montrant ses vêtements maculés. De toute façon, tu sais où me trouver... Il suffit de trouver une bouche d’égout...

Sur ces mots, il fit volte face, se dirigeant vers la porte où un homme de Hook attendait, visiblement pas très à l'aise voir carrément terrifié en voyant Crock se rapprocher. Ce dernier lui offrit un large sourire en passant sa langue sur ses dents ce qui eut le don de raidir encore plus le dos de l'homme de main qui lança un regard vers son patron, attendant des ordres.



HRP:
Ven 30 Jan - 15:45
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