Alice était douce et naïve, elle n’aimait pas écouter, des heures durant, sa soeur lui faire la lecture. Se laissant distraire par son environnement, c’est ainsi qu’elle se retrouva à poursuivre un lapin blanc vêtu d’un veston et atterrit aux Pays des Merveilles. Si beaucoup pense qu’Alice est toujours une enfant naïve et peu encline à étudier, ils se trompent : arrivée à Fabletown elle a dû apprendre à vivre une vie rude et défaite de merveilles. Adieu les roses et pâquerettes chantantes, adieu le chevalier blanc qui ne savait tenir sur sa selle. Plus de partie d’échec avec la reine blanche et rouge. Alice ne pouvait plus se laisser porter au gré du vent et de ses envies.

Sa naïveté l'a perdit, l’entraînant dans des affaires peu recommandables qui lui forgèrent un caractère de feu. Elle s’emporte, elle s’énerve, elle est hystérique, elle a besoin de drogue pour oublier Homeland. La jeune fille est en réalité perdue et ne sachant comment faire face au monde réel, elle laisse place à l’impulsion plutôt qu’à la naïveté de ses premiers jours. C’est ainsi qu’elle est devenue une femme « forte » cachant l’enfant curieuse et innocente au fond de son coeur. Bien sûr curieuse elle l’est toujours, mais ne dit-on pas que la curiosité est un vilain défaut ? Car Alice n’est pas curieuse d’étude, mais bien de secret, d’éléments utiles au marchandage pour sauver sa peau quitte à parfois la risquer.

Elle aimerait s’en sortir, elle rêve souvent d’un échappatoire, d’un nouveau pays des merveilles. Même les crises de la reine rouge lui semblent anecdotiques à présent. Alice voudrait y retourner si violemment que parfois, dans ses rêveries elle s’y revoit, comme-ci c’était la réalité. Probablement un symptôme perdurant d’Homeland. C’était en rêvant qu’elle avait atterrit pour la première fois aux merveilles. Malheureusement cela ne la rend plus joyeuse bien au contraire, elle est lunatique. Si quelques instant avant Alice était aimable et joueuse, revenue de son rêve elle deviendra susceptible et hystérique. Elle est triste du sort qu’il lui est arrivé, qui leur est arrivé. À ces yeux personnes ne méritaient ce qui leur est arrivé.

Pour autant, ce n’est pas qu’une mine colérique et rêveuse qui s’affiche sur son visage. Alice a ses moments de joies, ses moments de jeux d’enfants. Car aussi longtemps qu’elle voudra le cacher, elle reste malheureusement une enfant au fond de son coeur. Elle peut aussi parfois être studieuse à la surprise de tous : la blondinette est persuadée qu’elle pourra trouver une solution à son malheur dans les études. Peut-être arrivera-t-elle a s’instruire suffisamment pour enfin quitter la misère qui l’entour.  

• Lorsqu’elle a quitté les merveilles, Alice a perdu le contact avec presque tous ses compères. À Fables elle en aura sans nul doute croisé plus d’un, mais certains auront peut-être du mal à la reconnaître.

• Malgré son envie de se cacher pour ne pas montrer sa misère, ses amis du monde des merveilles lui manquent affreusement, particulièrement ses compagnons de thé. Elle doit cependant bien avouer qu'elle est heureuse de ne plus avoir à faire à Chester, au jumeau indécis ainsi qu'à la cruelle reine rouge.

• Suite à la chute du règne du Crooked Man, Alice voit ses dettes épongées. Si elle fait face à un poids en moins dans son quotidien, sa vie ne s’est pas améliorée pour autant. Cependant elle est bien contente que cet homme effrayant ainsi que son réseau soit en partie tombé.

• Elle ne met que très rarement les pieds à Woodlands. Honteuse de ce qu’elle est devenue, Alice essaye à son maximum d'éviter de croiser de vieux amis ayant réussi à s’en sortir bien mieux qu’elle.

• Elle a commencé des études de droits. Ce n’est pas vraiment passionnant, mais Alice s’y accroche, songeant trouver un moyen de s’en sortir par ce biais. Pour le moment elle est en première année et est incapable de ressortir une quelconque règle de loi de tête.

• Elle est devenue fumeuse, elle dit que cela lui permet de calmer ses nerfs au quotidien.

• Alice habite dans un petit appartement miteux qu’elle partage avec une mundae, Jeanne-Marie (jeune américaine d’origine française), camarade de classe. Celle-ci n'a jamais eu l'impression qu'Alice soit autre chose qu'une humaine : pour elle, lorsque la blonde parle des merveilles, elle la croit dans un mauvais trip ou encore partie dans ses rêveries.