Dans les Royaumes, Toad menait une vie d’opulence à « Toad’s Hall », son manoir. Si l’on ne sait rien d’une possible compagne, il élevait son fils et consacrait sa vie à ses passions. La dernière en date fut l’automobile. Sitôt qu’il découvrit cette merveille de mécanique, il voulut s’en procurer une. Le vol et le crash de l’une d’entre elle lui valut un long emprisonnement et la perte de son manoir. Alors qu’il cherchait à redorer son blason, l’Adversaire coupa court à ses projets et il fut forcé de quitter le Pays avec son fils.

Sitôt dans le monde mundane, il devint évident que père comme fils ne pouvaient continuer à vivre en ville sous leurs traits d’animaux. Par des placements judicieux, il réussit à devenir propriétaire d’appartements qu’il louait à d’autres Fables, lui permettant ainsi de se payer des Glamours afin de sauvegarder leurs places à New York. Malheureusement, après les récents événements avec le Crooked Man, il ne put assurer plus longtemps le financement de ces sortilèges et il fut envoyé à la Ferme avec son fils. La situation ne l’enchante évidemment pas. Bien que la Ferme n’offre que peu de perspectives, il y a fort à parier que Toad fera au mieux pour trouver les fonds nécessaires à d’autres Glamours et se racheter une place en ville.

Sa passion pour l’automobile semble l’avoir suivi dans le monde mundane et il en veut profondément à Bigby d’avoir brisé sa dernière voiture… Bien que cela ne soit pas entièrement sa faute, l'accident étant le fruit d'une violente bagarre entre le shérif et le Bûcheron ivre qu'il tentait d'arrêter.

Colin et ses deux cousins sont connus pour leur mésaventure avec le Grand Méchant Loup. Dans les Royaumes, alors qu’ils avaient atteints l’âge adulte, ils quittèrent leur nid familial pour s’installer à leur compte. Colin fut le premier cochon à construire une maison de paille. Malheureusement pour lui, le Grand Méchant Loup – encore louveteau à l’époque – souffla son domicile dans le seul but de le manger. Colin fuit alors dans la maison de briques avec ses cousins et c’est tous ensemble qu’ils parvinrent à repousser le loup, l’ébouillantant pour le faire fuir alors qu'il tentait d'entrer par la cheminée.

Comme bien d’autres, il dût fuir son Pays lorsque l’Adversaire arriva. Le trio de cochons, ainsi que bien d’autres Fables, parvint dans le monde mundane et s’installa à Fabletown. La communauté grandissant, il devint évident qu’ils ne pouvaient pas rester en ville, au risque d’éveiller les soupçons des êtres humains communs. Lui et ses pairs furent donc envoyé à la Ferme, communauté excentrée et protégée par des sortilèges. Colin ne sut s’acclimater toutefois et il lui arrive encore très souvent de fuir son domicile. Sa destination ? L’appartement de Bigby Wolf qu’il culpabilise en disant qu’il lui « doit bien une maison ». Si Bigby est relativement souple et tolère la présence du cochon, ce n’est pas le cas de Snow White qui ordonne systématiquement son retour à la Ferme lorsqu’elle le voit errer dans les Woodlands.

À la Ferme, il partage une maison avec ses cousins et tous les trois semblent mal supporter leur « emprisonnement ». Aussi étonnant soit-il, Colin s'est toutefois lié d’amitié pour le Grand Méchant Loup et fait partie des premiers Fables à lui accorder sa confiance. Il a aussi un penchant pour les boissons alcoolisées et la cigarette.

On ne sait que peu de choses de la vie de TJ aux Royaumes. Il vivait à Toad’s Hall, avec son père, et suivit celui-ci lorsqu’il fallut fuir son Pays de naissance. Il aura finalement plus vécu dans le monde mundane que le monde des contes. Crédule, il se laisse souvent influencer par les histoires que lui raconte son père et de cela découle une peur terrible du Grand Méchant Loup et une prudence certaine lorsqu’il souhaite sortir pour nager un peu. Récemment, il fut envoyé à la Ferme avec Toad et anticipe grandement de vivre dans ce lieu dont il ne connaît rien, sinon les terribles rumeurs relayées par son Toad.

Nul doute, cependant, qu’il appréciera les grandes étendues verdoyantes et les rivières à l’abri de tout regard mundane. Son grand regret reste sa collection d’insectes qu’il ne put emmener avec lui en totalité. Tout aussi passionné que son père, nul doute qu’il saura la reconstruire ou se trouver d’autres collections à faire.