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Après son petit déjeuner à base de sempiternels œufs et bacon grillés - sans oublier les toasts et les haricots - Sophie se prépara pour son départ. Aujourd'hui, elle rencontrait de nouveaux clients, monsieur et madame Faery. Sans surprise, ils habitaient les Woodland's, comme la grande partie de ses employés. Ils l'avaient non pas demandé pour ses services de bonne mais pour ses dons de couturière ! Cela faisait donc un client de plus pour sa nouvelle affaire malgré le peu de publicité qu'elle s'était déjà faite et elle n'allait pas s'en plaindre ! Apprêtant ses cheveux blonds en une longue natte, elle se rajouta une petite touche de fond de teint pour se donner bonne mine et mit une pointe de couleur sur ses lèvres par la même occasion. Regardant son reflet dans le miroir, elle tourna un peu la tête à droite et à gauche pour vérifier qu'il n'y avait pas de traces et rangea son poudrier délicatement avant d'attraper son chapeau. Heureusement, elle avait préparé ses sacs la veille au soir, sinon elle en aurait eu encore pour une demie heure. Parce qu'entre le cahier de mesures, celui de commandes, celui des patrons, son matériel à couture - qu'elle emmenait toujours au cas où - et ses classeurs d'échantillons de tissus, elle avait tout juste assez de place dans sa sacoche et il fallait bien du temps pour l'arranger correctement, parce que bien sûr, si on les mettait dans n'importe quel ordre, ça ne rentrait plus !
Bénissant l'inventeur du sac à roulettes - qui était pour ainsi dire une valise chez elle - elle prit donc la route et se pointa à l'arrêt de bus bien avant l'horaire de celui qu'elle avait pris jusque là. Maintenant elle avait bien compris qu'il ne fallait pas faire confiance à tout le monde pour être à l'heure au rendez-vous et prenait bien soin de prendre le us précédent pour ne plus être en retard. Et elle faisait bien, son transport du nouvel horaire était en retard... Après son circuit, qui n'était pas si long, fort heureusement, elle se pointa au Woodland et s'affaira à monter les quelques marches du perron, ne comptant pas sur l'homme de service. De toute façon, tout ceux qui étaient entrés dans ce bâtiment l'avaient déjà vus dormir à son poste... Les ascenseurs, c'était aussi une très belle invention ! Pas aussi innovant que la porte du château de Howl, mais tout aussi pratique !
Elle était plus qu'à l'heure quand elle arriva sur le palier, mais décida de poireauter un peu devant la porte de son client pour ne pas paraître trop en avance. Elle passa un dernier coup d'inspection à sa tenue qui lui faisait aussi office de publicité. Une petite robe pas trop cintrée - la demoiselle manquait de formes - mais tout à fait originale dans sa coupe en biseau et dans les détails de tissus qu'elle avait rajouté de ci, de là en plus de quelques plis gracieux. Les chaussures n'étaient pas d'elle. Elle avait déjà fait l'effort de se relancer dans les chapeaux, mais les chaussures demandaient beaucoup trop de travail en plus, et puis il paraîtrait qu'il y avait déjà un magasin de chaussures non loin, tenue par une Fable... Non, le reste de son uniforme était complété d'une ravissante longue veste en tissus léger au col irrégulier et d'un chapeau du même bleu velouté que sa robe et agrémenté d'un petit filet blanc et quelques fausses perles pour simple décor. Elle se redressa, se racla la gorgé et frappa à la porte.
Lun 10 Nov - 15:04
Invité
Couturière magique à votre service !
Dans le petit appartement cintrée que le couple royal n'avait jamais quitté, les fleurs et les plantes faisaient incontestablement parti du décor, et s'en occuper était évidemment d'une importance capitale. C'était ce que s'affairaient avec attention les fées autour d'elles, le reste étant occupé à cuisiner pour leur reine. Cette dernière, ayant déjà avalé une bonne douzaine de pancakes, songeait plutôt à commencer la journée sur 3 autres steaks ayant de songer être calée pour la matinée. Ou pour les deux prochaines heures. Au choix. Une petite fée s'acharnait à coiffer la reine, laquelle était seulement vêtue d'une robe de chambre en soie, était trop grande pour elle, vu qu'elle appartenait à Obéron. Titania attendait la venue de la nouvelle couturière, alors que son mari s'éternisait sous la douche -une activité normale en somme - .
Mais voilà quelques temps que Titania estimait ne plus avoir rien à se mettre. Non pas qu'elle estimait que la mode actuelle était belle, la modernité avait de gros défauts d'esthétisme à ses yeux. Il suffisait de voir ces odieux immeubles moches et stériles de toute vie pour se rendre compte qu'elle n'allait pas du tout avec l'image que la reine renvoyait. Non Titania souhaitait quelque chose de grand, de royal, et de cher. Aucune boutique n'était vraiment digne d'intérêt à ses yeux, rien de digne d'une reine d'Avalon. C'est pour cette raison qu'elle se leva sans trop se faire prier quand elle entendit frapper à la porte, elle se leva précipitamment, la pauvre pixie occupée à la coiffer fut prise de court et tenta de la suivre avec la brosse. S'entourant avec élégance dans sa robe de chambre, peu de fées connaissaient le sens du mot pudeur, et se dirigea vers la porte. Une chance qu'Obéron soit sous la douche, au moins elle pourrait parler 2 minutes de ce qu'elle avait en tête à la couturière - quel était son nom déjà ? - avant que le roi arrive pour récupérer toute l'attention.
Titania se contenta d'ouvrir la porte, et tourna directement le dos à la jeune femme, en profitant pour passer avec satisfaction ses doigts dans ses cheveux, sans même prendre le temps de la regarder.
« Entrez je vous prie, retirez quand même vos chaussures, le sol vient juste d'être propre, oh ma jolie Pissenlit, merci pour ton aide, mes cheveux sont superbes ! »
La pixie gloussa avant de rejoindre ses sœurs, Titania ne s'occupa guère plus de la jeune couturière, continuant d'avancer en parlant, supposant qu'elle la suivait.
« On m'a longuement vanté vos mérites, j'ai donc décidé de faire appel à vous à l'aveuglette, je désespère de trouver quelqu'un à la hauteur de mes espoirs. »
Une fois dans le salon, elle fit volte face pour faire face, enfin, à Sophie, elle ne se souvenait absolument pas de son nom, trop de soucis en tête pour faire attention à ce qu'elle considéra comme un détail. Elle sourit néanmoins de toute ses dents avec un posture parfaitement royale et digne.
« Je souhaiterais quelque chose d'imposant. Peut être pas dans la forme, mais dans le fond. Tout ici est extrêmement laid, ou mal taillé. » Elle eut une grimace et un frisson, mais sourit de toutes ses dents quand les pixies apportèrent ses steaks sur la table, l'amas de viande était assez impressionnant pour quelqu'un de son gabarit, mais cela ne l'empêcha pas de s'asseoir, croisant les jambes et se saisissant de ses couverts pour continuer son petit déjeuner.
« Peu n'importe les couleurs tant qu'elles vont avec mon teint. Et mes cheveux. Très important mes cheveux. J'ai besoin de tout : vêtements de sport, de sortie, de travail, de bal, de détente, et bien sûr de sous vêtements. Nul besoin de pyjama cependant, je n'en porte pas. »
Elle allait attaquer sa viande, mais continua sur sa lancée : « Et des coiffes et bijoux ! Voilà tellement d'année que je n'ai plus quelque chose sur ma tête, mes couronnes me manquent affreusement. C'est la dure réalité quand on vit dans un endroit pareil, plus de royaume, plus de batailles, plus d'épée, plus de couronne ! Bande d'ingrats ! » Fit-elle en tordant sa fourchette d'un coup sec, ayant du mal à contenir sa force dans ce genre de moment. Et sans se rendre compte qu'une couturière n'y connaissait peut être rien en orfèvreries. Peu chaut Titania sur ce genre de sujet. Mais la paye sera en conséquente.
Mer 19 Nov - 23:43
Invité
Couturière magique à votre service !
Sophie Hatter & Titania Faery & Oberon Faery
Ce jour là ressemblait à tous les autres à Fabletown pour le couple royal, et se lever était devenu plus une corvée qu'autre chose quand Oberon s'imaginait la journée ennuyeuse qu'il allait encore passer. Les cheveux encore recouverts de fleurs et plantes à cause de son pouvoir capricieux, il s'était rendu tardivement dans la salle de bain mais cela ne l'empêcha pas de prendre son temps. La salle d'eau en elle même était impressionnante pour les non connaisseurs car le couple royal avait aménagé l'endroit pour faire le plus naturel possible. Des galets et autres roches douces ornaient le sol et les murs étaient recouvert d'une végétation luxuriante. A la place d'un banal robinet, une petite fontaine avait été aménagée et la baignoire creusée dans du bois ressemblait plus à une charmante petite mare couverte de nénuphars. Oberon n'entendit pas le bruit à la porte, trop occupé à se prélasser dans son bain, le visage couvert d'un masque à l'argile verte, alors que des pixies peignaient ses longs cheveux blonds avec attention, une radio passant des sons de la nature en fond tel que des chants d'oiseau et le doux bruit d'une rivière de forêt, la seule chose qui détendait le monarque angoissé qu'était Oberon. Pourtant, il entrouvrit un œil en percevant la voix de sa femme, cela faisant un moment qu'elle parlait toute seule, et distingua quelques mots qui firent frémirent ses oreilles pointues : vêtements, bal, bijoux, couronnes. Il en était trop pour la curiosité du roi qui sortit de son bain pour aller se coller à la porte, sans se soucier des pauvres fées qui essayaient de le suivre. Il écouta avec attention, et distingua bien vite qu'elle ne parlait pas à une de leurs fées, c'était facilement reconnaissable à son timbre de voix qui se faisait plus doux et maternel. Non là, elle parlait à un inconnu. Le sang du roi ne fit qu'un tour. Aurait elle invité un homme pour le tromper pendant qu'il était dans la douche ? La jalousie du roi poussée à son paroxisme le fit grimacer et il attrapa une serviette qu'il enroula autour de ses hanches rapidement avant de sortir de la salle de bain pour débarquer dans le salon.
- Qu'est ce que cela signif...
Il s'interrompit en voyant que c'était bien une femme en face de son épouse et poussa un soupir, rassuré. Il ne se souciait pas une seule seconde de sa quasi nudité, les fées n'étant pas connues pour leur pudeur.
- Oh pardonnez moi, je croyais que... Attendez.
A nouveau, il ne termina pas sa phrase, observant de ses yeux vert perçants l'invitée de sa femme, la sondant littéralement des pieds à la tête. Il se mit à marmonner des paroles entre ses lèvres, une habitude chez lui, comme répétant son analyse.
- Vêtements sobres ayant subi des retouches pour l'embellir, maquillage discret mais présent, cheveux en nattes pour un côté plus pratique tout en restant esthétique. Personne de base classe à n'en pas douter. Joli visage cela dit. Les sacs et les cicatrices sur sa main montre que c'est une travailleuse. Une marchande ? Non, couturière. La valise est imposante et abîmée, sans parler du fait qu'elle semble avoir transpiré avant d'arriver ici elle a donc eu du mal à monter les escaliers sans aide à cause d'un sac beaucoup trop lourd. Sans doute une machine à coudre à l'intérieur. Mauvaise estime de soi traduite par un comportement nerveux en présence d'une femme beaucoup plus belle et riche qu'elle. Jeune mais pas étudiante non plus, sa façon de se tenir montre qu'elle a déjà officié chez des particuliers mais elle est nerveuse. Sans doute n'a t'elle jamais travaillé pour des membres de la royauté et encore moins féerique. Elle ne semble pas choquée par la présence des fées ce qui prouve pourtant qu'elle a déjà connu la magie et donc est une Fable. Nouvelle en l’occurrence car si j'avais su avant qu'il y avait une couturière digne d'intérêt à Fabletown, je l'aurai contacté...
Il réalisa enfin que tous les regards étaient tournés vers lui et sembla sortir de sa transe, offrant un large sourire aux deux femmes, presque extatique. Si sa femme avait invité cette couturière, c'est qu'elle était loin d'être mauvaise et pour un homme aussi coquet que Oberon, c'était une perspective délectable. Il se rua donc vers la salle de bain en les prévenant qu'il ne serait pas long, afin de retirer son masque d'argile, finir de se sécher et enfiler une tenue plus décente : un pantalon noir cintré avec une chemise verte kaki ornée de jolies motifs en courbes végétales sur les épaules. Remontant ses manches, il revint dans le séjour en souriant, alors que les pixies attachaient ses cheveux avec un joli nœud en velour, venant rapidement s'asseoir aux côtés de sa femme.
- Veuillez pardonner mes manières, mademoiselle, je suis parfois un peu surprenant pour les humains. Je suis le roi Oberon.
D'un geste, il vint passer sa main par dessus les épaules de sa femme avec affection, venant embrasser sa joue doucement, ne tenant pas vraiment en place.
- Quel plaisir, ma tendre épouse, que vous ayez songer à faire venir une couturière pour moi! Est-ce mon anniversaire en avance ?
Il était certain que l'égocentrisme du roi n'avait pas de limites, surtout en matière de mode.
Mar 25 Nov - 13:03
Invité
On ne tarda pas à venir lui ouvrir. La femme qui l'accueillait était sans doute la dame de la maison. Sophie fut immédiatement surprise par la scène : non pas qu'elle trouvait outrageux d'être reçue par quelqu'un qui ne semblait porter qu'une robe de chambre - de très beau modèle de belle soie soit dit en passant - ni que cette personne avait une façon toute particulière de l'accueillir, mais bien de voir une toute petite fée voleter derrière madame en essayant de la coiffer comme elle pouvait. Les yeux toujours ronds - son hôtesse ne pouvait pas s'en offusquer vu qu'elle lui tournait déjà le dos - la jeune fille obtempéra et se déchaussa près de l'entrée au plus vite pour suivre convenablement celle qui semblait être madame Faery. Celle-ci continuait à parler sans même regarder si Sophie était derrière elle, on aurait dit qu'elle était dans son monde. Elle lui fit part du fait qu'elle avait entendu parler d'elle - malgré le peu de clients qu'elle avait pour le moment, c'était une aubaine pour elle ! - et qu'elle attendait beaucoup de son travail. Sophie la laissa parler de tout son saoul, se rendant compte qu'elle n'avait toujours pas pu caser un simple "bonjour". Lui faisant enfin face, la dame ne prêta pas plus attention que ça à l'apparence de la jeune fille mais semblait seulement s'enquérir du fait que cette dernière avait bien écouté ce qu'elle lui disait. Sa cliente continuait sa liste de souhaits sans se soucier d'elle, bien trop occupée à regarder ses petites fées lui apporter une assiette de ... euuh ... de steaks...
Bien qu'au début Sophie était aux anges à se dire que tant de commandes allaient lui permettre de gagner beaucoup plus qu'en faisant ces ménages, elle déchanta assez rapidement quand madame Faery commença à lui parler de sous-vêtements, de coiffes et de bijoux. Elle essaya donc de la couper pour lui faire part de ses compétences mais celle-ci ne semblait pas encline à l'écouter, trop occupée à lorgner son plat... C'était d'ailleurs une surprise énorme pour Sophie que de voir une fée rayonner devant d'énormes morceaux de viande. Elle ne s'était posée aucune question sur ses clients jusque là, mais la chose devenait difficile.
- Madame, excusez moi mais ... Alors qu'elle avait enfin réussi à en caser une, Sophie fut interrompue par une entrée fracassante :
- Qu'est ce que cela signif... Un homme - certainement le mari - venait de faire irruption dans la salle avec pour seul habit, une serviette autour de la taille, ah et une couche verte sur la tronche. Sophie était médusée et ne savait plus où se mettre. Détournant la tête, rouge de honte, elle ne comprit qu'après qu'elle était la seule personne de cette pièce à se montrer gênée. - Oh pardonnez moi, je croyais que... Attendez. La jeune fille n'était pas au bout de ses peines, voilà que d'un coup, d'une voix à peine audible, il se mit à la détailler centimètre par centimètre et à analyser les moindres détails qui ressortaient de sa personne ! Sophie se sentait de plus en plus mal. Qu'est ce qu'elle foutait dans cette maison de fous en face d'une superbe cruche égocentrique et d'un homme aussi ... euuh, étrange ? Bizarre, inquiétant, agaçant, inapproprié, ...?
Sans qu'elle ne put encore une fois réagir, il s'éclipsa comme il était apparu et elle se retrouva de nouveau seule avec sa dame. On aurait pu entendre les mouches voler, sauf que là il s'agissait de petites fées et qu'elles babillaient dans leur coin... La jeune fille, bien que perdue, essaya de reprendre un peu de contenance en clignant quelques instants des yeux et s'humecta les lèvres pour prendre la parole mais franchement, elle ne savait plus par quoi commencer.
- Euuh ... Je suis peut être venue un peu ... tôt ? Enfin, je veux dire ... hem hem ... concernant vos demandes, je voulais vous revenir sur votre commande. Vous savez, mes compétences ont des limites, je suis peux vous confectionner des vêtements sur mesure en y incluant quelques sorts selon vos désirs, mais je n'ai malheureusement aucune compétence en matière de ...
Encore une fois, elle ne put finir sa phrase. Entre le temps qu'elle avait pris pour reprendre ses esprits, face à une femme très élégante qui dévorait avec raffinement ses pièces de boeuf, et qu'elle organise ses pensées, monsieur était de retour.
- Veuillez pardonner mes manières, mademoiselle, je suis parfois un peu surprenant pour les humains. Je suis le roi Oberon.lança-t-il tout sourire avant de rejoindre sa femme. Quel plaisir, ma tendre épouse, que vous ayez songer à faire venir une couturière pour moi! Est-ce mon anniversaire en avance ?
Bon sang, qu'elle commençait à en avoir marre ! Comment faire du bon travail dans de pareilles conditions ! Énervée, la jeune fille posa ses affaires, et s'installa à la table avec ses clients sans leur demander leur avis. - Bon, madame, monsieur, je voudrais reprendre depuis le début ! Je me nomme Sophie Hatter et je suis en effet couturière. Ma particularité est que je peux vous enchanter vos vêtements selon les commandes que vous me faites, MAIS je ne m'occupe que des tenues, je ne fais pas de sous vêtements, ni bijoux, coiffes ou chaussures si vous pensiez m'en demander. Je peux éventuellement vous proposer des modèles de chapeaux en plus mais ici s'arrêtent mes compétences ! Je suis ici pour que vous puissiez me donner toutes les informations dont j'ai besoin pour répondre à votre demande et je vous préviens que vu le nombre de tenues que vous pensez me commander - et ce pour vous deux si je comprend bien - il me faudra bien plus d'une semaine ! Arf, elle était peut être allée un peu loin là, son ton n'était pas très professionnel, mais ils n'avaient pas été de la première politesse non plus. Elle ne pouvait pas trop se permettre de perdre de tels clients, mais ceux ci étaient apparemment tellement difficiles qu'ils auraient du mal à trouver plus adapté qu'elle pour leurs commandes... Attendant leur réaction, elle se redressa sur sa chaise en un maintien plus noble et retint un soupire.
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